Le Logis des Grèves au lieu-dit L'Affut ancien Domaine de La Tremblay

                                           PRESENTATION DU DOMAINE

                                                                                                                            Cette ancien pavillon de chasse remaniés à la fin du XVIIème siècle fut transformé au XIXème siècle en domaine agricole. Aujourd'hui le Domaine a perdu sa vocation agricole pour devenir une agréable résidence de loisir.  

Située au sud du bourg de Taugon, entre marais et prairies, le Logis des grèves fut construits à la limite des marais sur une petite hauteur rocheuse qui descend en pente douce vers le sud et dont le sous-sol sablonneux est recouvert par les dépôts limoneux du marais. Cette demeure se trouve dans un site particulièrement agréable, ce qui lui confère le charme certain des résidences rurale du 17éme et 18éme siècle.

Ces bâtiments, sont répartis en trois ensembles autour d'une grande cour aujourd'hui aménagée en jardin d'agrément.

Le Logis principal a été construit au 17éme siécle puit remagné au 19éme. Au nord cette maison de Maitre ne comprend qu'un rez-de-chaussée et un grenier habitable, mais celui-ci résulte manifestement d'un abaissement du plancher à la fin du 19e siècle. La partie sud du logis quant à elle fut reconstruite à la même époque, elle a succédé à un autre édifice encore visible sur le plan cadastral de 1812 et dont il ne reste qu'une cave voûtée. 

Les dépendances du Domaine aménagées en gites et la demeure en pierres de pays sont situées dans un lieu calme entouré de verdure au coeur du marais poitevin à 20 minutes de la Rochelle et à proximité de l'île de Ré et de ses plages.

Marais et prairie entoure cette belle demeure de caractère et de charme qui vous accueille à la semaine pour y passer un exellent séjour au calme et dans la verdure. Le domaine et ses alentours sont reconnus pour leur tranquillité.

 

                                                     Le Gite

 

Le Gite du Logis des Grèves est une longère charentaise indépendante du Logis principal avec vue sur le domaine arboré de la propriètè.

Il s’ouvre à l'avant sur une pelouse arboré, donnant une alternance d'espaces ombragés et de plein soleil autour du salon de jardin. Bâtiments et murs de pierres apparentes sont situés au milieu de cette verdure.

Le jardin a été conçu pour répondre au désirs de chacun, avec de multiples endroit pour se détendre. Vous pourrez choisir de profiter de l'espace plein soleil ou préférer vous relaxer à l'ombre des arbres qui font la beauté et la tranquillité de ce domaine. Sur la pelouse, le mobilier de jardin est disposé afin de vous accueillir, vous permettant de cuisiner et de manger à l'extérieur auprès du barbecue.

 

                                                   Histoire des lieux

 

L'histoire du domaine des Grèves reste assez mal connue avant le XVIIeme siècle. Selon la tradition orale le lieu dit L'Affut sur le domaine des Grèves servait de pavillon de chasse dés le XVIéme siècle. Nous ignorons toujours l'identité des différents propriétaires qui s'y sont succédé à cette époque, toutefois l'existance de ce Domaine et le nom des propriétaires nous est connue lors des premiers assèchement des marais de la région dés le début du 17ème siècle.

Les documents de 1665 et 1675 lors du partage des marais désséchés entre les membres de la Société des marais de Taugon-La Ronde-Choupeau-Benon, nous appennent que les marais au sud de l'ancienne ile de Taugon, dont ceux du Domaine des Grèves, sont déjà attribués à Anne Sanguin, veuve de Guillaume Raoult de la Guibourgère, conseiller au parlement de Bretagne (il est le fils de Jacque Raoult de la Guibougère devenu le dernier évèque de Maillezais puis le premier évèque de La Rochelle).

Le Logis apparait sur la carte de la région établie par l'ingénieur du Roi Claude Masse en 1720 puis en 1765 sur le feuillet n°101 de la carte de César François Cassini de Thury.

Sur la carte de Claude Masse on n y distingue les batiments répartis sur les trois côtés d'une cour interieur avec un parc ou un jardin au sud et une entré au Nord, (lieu dit l'Affut). La carte donne au domaine l'appellation de "La Tremblais", probablement par confusion avec le nom du proppriétaire d'alors Mr Francois Jouin de la Tremblay. époux de Marie-Marguerite Marchand. Directeur de la Societe des marais desséchés en 1698- 1700, (Sa demeure à la Rochelle est l'actuel Muséum d'histoire naturelle).   

L'essentiel du logis actuel à sans doute été construit et agrandit à cette époque et à continué à être utilisé comme pavillon de chasse jusqu'a la fin du XVIIIème siècle, n'étant habité qu'occasionnellement pour la chasse sous l'ancien régime.            Francois Jouin de la Tremblay est inhumé en l'église de Taugon le 19 Juillet 1722. Les Grèves appartiennent dans les années 1740-1760 à son fils, Francois-Louis Jouin de la Tremblay, seigneur de Périgny, demeurant à la Rochelle, directeur de la Société des marais desséchés de Taugon entre 1743 et 1774.

Le Logis des Grèves et ses dépendances furent très probablement abandonnés pendant la tourmente révolutionnaire. Sur le plan cadastral de 1812 les Grèves appartiennent à cette date à Pierre-Charles Martin de Chassiron (1753 à 1825), gendre de Francois-Louis Jouin de la Tremblay. Député, puis baron d'Empire, il est par ailleurs proprietaire de nombreux marais dans la région et promoteur des assèchements et aménagements des marais en france. Le plan cadastral de 1812 nous montre que les batiments des Grèves sont dans l'ensemble disposés comme en 1720 et comme aujourd'hui sur les trois cotés d'une grande cour : Le logis au sud-est avec un corps de batiment en retour d'équerre au sud et des dépendances au nord-est et au sud-ouest.

Après Pierre-Charles Martin de Chassiron, les Grèves passent à son fils, Alexandre-Charles, sous -prefet de Paris.

C'est après l'achèvement des assèchement des marais autour de Taugon-La Ronde que le Logis des Grèves est vendu en 1867 par la famille de Chassiron à Thomas Jacques Richard (1820-1895) exploitant agricoles, epoux de Rosalie Brodu, originaire de Courçon, il décède au Logis des Grèves en 1895. Auparavant, en 1885, selon le cadastre, son fils Joseph, époux d'Emilienne Rateau, fait reconstruire et réhausser la partie sud actuelle, pour s'y ètablir. Fernand Richard neveu de Joseph inscrit son nom et la date des travaux de restauration, probablement 1898 sur le montant de la porte du batiment située au nord de la cour. C'est sans doute à la même époque que l'ensemble du logis du 17éme siècle est remaniés et les niveaux des planchés abaissé.

Après Joseph Richard, le Logis des Grèves passent à son autre neveu (le frère de Fernand), Valentin Richard (1879-1937) époux de Valentine Dehaud. Ils y demeurent encore au recensement de 1926. C'est Le 13 Juin 1935, lors de la vente aux enchères devant Maitre Bechaud, notaire à Saint-Sauveur-d'Aunis que Le Logis des Grèves est achetée par André Jourdain et son épouse Louise Boucard, cultivateurs. Le Domaine est aujourd'hui divisée en deux partie et a perdu sa vocation agricole mais malgré tous les remaniements successifs le lieu a conservé toute sa singularité.

 

                                          Inventaire général du patrimoine

 

Inventaire topographique de la vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin

Document d'archives départementales de la Charente Maritime:

Acte de partage des marais desséchés de Taugon du 7 novembre 1665. 18 novembre 1675 Plan du 2 Janvier 1667, carte de Claude Masse 1720. Carnet d'arpentage des Marais desséchés de Taugon-La Ronde-Choupeau-Benon 1743 Plan cadastral et de  section sur la commune de Taugon : 1812. 1813. 1821. 1824 1849